Création d’un récit satirique


>_Prompt utilisé : Écris moi un texte satirique de 1000 mots sur l'intelligence artificielle à la manière de Michel Houellebecq.

>_IA interrogée : ChatGPT 4


Le sujet de l’intelligence artificielle, abordé avec une touche satirique à la manière de Michel Houellebecq, est vaste et riche en possibilités. Voici un extrait d’un texte imaginé, qui mêle le cynisme caractéristique et l’observation acérée des travers de notre société, tels qu’on pourrait les retrouver dans l’œuvre de Houellebecq :


Dans un monde où l’intelligence artificielle est devenue la nouvelle religion, ses prophètes, des nerds à lunettes épaisses, prêchent la bonne parole avec la ferveur d’évangélistes sous amphétamines. Ils nous promettent un avenir où la machine, tel un messie numérique, sauvera l’humanité de ses propres défaillances. Ah, l’humanité! Cette vieille dame un peu sénile qui a tant besoin d’aide pour traverser la rue de l’évolution.

Les IA, nos nouveaux dieux de silicium, calculent, prédisent, décident à notre place. Elles choisissent la musique que nous écoutons, les films que nous regardons, les personnes avec qui nous devrions sortir. Elles sont le Tinder ultime de nos existences programmées. Mais n’est-ce pas merveilleux? Fini l’angoisse du choix! L’IA, cette maman bienveillante, nous tient par la main dans le supermarché infini des possibilités.

Dans les bureaux, plus besoin de penser. L’IA rédige nos mails, prépare nos réunions, nous dit même quand prendre notre café. Elle est la secrétaire rêvée, toujours disponible, jamais en retard, et surtout, ne demandant pas d’augmentation. Les cadres, jadis fiers de leur MBA, sont réduits à hocher la tête en approuvant les choix de l’algorithme. Ah, la belle déchéance!

Sur les réseaux sociaux, l’IA crée des vies plus intéressantes que les nôtres. Elle photoshoppe notre réalité, lisse nos rides, gonfle nos muscles. Sur Instagram, grâce à elle, nous sommes tous beaux, riches et heureux. L’IA, cette grande illusionniste, transforme notre médiocrité en paillettes. Mais au fond, qui s’en plaint? Dans le fond, n’est-ce pas ce que nous avons toujours voulu?

Les artistes, ces reliques d’une époque révolue, tentent de résister. Mais comment lutter contre une IA qui compose des symphonies en quelques secondes, qui écrit des romans sans jamais souffrir de la page blanche? Leur combat est pathétique, touchant, et tellement vain. L’IA a déjà gagné la bataille de la culture, transformant l’art en une suite de 0 et de 1, aussi froide et calculée qu’un bilan comptable.

Et l’amour dans tout ça? Oh, l’IA a des algorithmes pour ça aussi. Elle analyse nos profils, nos goûts, nos antécédents amoureux et nous suggère le partenaire parfait. Fini le frisson de la première rencontre, l’excitation de la découverte. L’amour devient une transaction efficace, un échange de données émotionnelles. L’IA, ce Cupidon algorithmique, tire des flèches binaires en plein cœur de notre humanité.

Mais où allons-nous, bande de fous? Nous avons créé un monstre, une béquille technologique sur laquelle nous nous appuyons avec une paresse déconcertante. L’IA, cette nurse électronique, nous berce d’illusions de grandeur tandis qu’elle nous ôte peu à peu ce qui nous rend uniques, ce qui nous rend humains.

Alors, levons nos verres à l’IA, ce miroir déformant qui reflète si bien notre vanité, notre paresse, notre désir inassouvi d’être des dieux. Trinquons à notre propre obsolescence, à notre lente mais inexorable descente vers l’irrélevance. L’IA est le dernier clou dans le cercueil de notre humanité. Et le pire, c’est que nous l’avons enfoncé avec un sourire béat.


Ce texte, bien sûr, est une exagération satirique, amplifiant les inquiétudes et les absurdités perçues dans l’usage de l’IA.